Le we dernier : South Bay - Santa Cruz.
Je vais prendre bcp de plaisir à vous conter l'expédition à Santa Cruz, haute en couleurs et riche en anecdotes bizââârres...
Un moment savoureux, inattendu, décalé, E-PA-TANT!
Nous avions décidé d'aller à SF, pê Fisherman's Wharf et Alcatraz (oui, Alcatrâz est tout de même le principal intérêt-et non des moindres-du quartier Embarcadero/Wharf...)
mais mais mais...nous avons trainassé, qqs chamailleries, et hop le caltrain ne nous attend pas, what a shame!!
Loin de nous laisser abattre et surtout peu enclins à attendre 1h le train suivant , nous sautons dans la Mustang Sauvage qui avait besoin d’un petit décrassage hors du padock (ruer un bon coup, ça fait pas de mal).
Direction la 1, vers la South Bay, nous saluons Half Moon, d’un petit geste ému de la main, et nous poursuivons : en chemin, sous un temps voilé aux contrastes saisissants, nous admirons le relief (la vaste plaine, en fait) à gauche, guettant le gros ranch et John Wayne avec son Stetson, et l’océan ourlé de qqs jolies vagues.
Un spot de Kite-Surf, pas mal de vent. Un essein de voiles dans le ciel : aérien et fluide. Une pause, qqs photos, un CD en boucle dont j’ai oublié le nom mais qui sonne bien (Am, toi qui as la mémoire preste et vive, help!).
Un panneau “Santa Cruz”, ça aussi, ça sonne bien! “let’s Cruz in” (lol), “porto cruz”, “tom et pénélope” heu… PT Cruiser …Santa Maria je m’égare!
Il s’agit d’une station balnéaire à 30km au nord de la baie de Monterey, apparemment connue et très fréquentée : tout ici fait “vacances”, c’en est Presque caricatural! Une promenade longeant la plage bien aménagé pour les piétons, des allées très proprettes bien entretenues, des maisons nickelles plus ou moins impressionnantes (un bon nombre de très gros morceaux tout de même), mais avec ce soin et cet entretien qui les rendent presque trop “lisses” trop “parfaites”, de petits musées parfois sans âmes, un petit côté Desperate Housewives vous voyez…
Nous nous dirigeaons vers la jetée (sur pilotis en bois, étonnamment longue étonnamment robuste), en chemin : arrêt pour contempler un spectacle des plus fascinants…un spot de surf…immobile. Pas la moindre vaguelette, une mer d’huile, et pourtant des dizaines de planches aglutinées là, et des corps nonchalamment allongés. L’eau serait à 28° why not, mais l’eau est gelée! Alors je cherche encore à m’expliquer ce micro-phénomène : pê un moyen de se sociabiliser entre d’jeunss?? Et des admirateurs épatés qui crient, scandent des noms comme si une prouesse venait d’être réalisée par un champion local ! Nous commençons à suspecter des us et coutumes très particuliers à Santa Cruz…
Nous croisons qqs urluberlus parlant tout seuls, plus ou moins ivres, mais pas toujours! des gens pris de fous rire spontanés incontrôlables, puis ce sont les cris très harmonieux (!!) des otaries…qui rient, tel Amaury oopss. Un déjeuner sur la jetée entouré de serveurs et de serveuses top-models (là je ne plaisante pas), un match de beach-volley et des équipes d’esthétes bien entraînés (nous étions spectateurs, of course. Phase de digestion difficile), visiblement le beach-volley est le sport national de Santa Cruz.
Commence alors le defilé des couples “originaux”, vous savez, ces binômes curieux associants des corpulences, des tailles, des looks, tellement différents, bah tant qu’il y a de l’amour au diable les apparences, mais ici les marges n’ont rien à voir avec la France : le big est enormous, l’enrobé est ultra-fat, la petite est minuscule, le grand est géant…Les US, les extrêmes. D’où certains contrastes inattendus!
Nous terminons la journée par une promenade dans le Parc d’attractions de la ville, qui borde la plage : le jour décline, la nuit va tomber, nous prenons le télésiège qui traverse le parc par la voie des airs et profitons d’un panorama unique sur la ville, le parc, la plage, la jetée, tranquillement. Contemplation.Digestion ☺
Petit tour de montagnes russes pour tester l’efficacité de la-dite digestion (mmm…une fois mais pas 2! Et un gros bleu sur le molet en prime) , Amaury explose un record de force au tombé de marteau (il ferait un bûcheron hors normes, quelle beauté ds le geste! Quel délié, quelle aisance, quelle souplesse, hihi), puis match de “je-me-rappelle-plus-le-nom-ce-sont-des-palets-sur-coussins-d’air-il-faut-marquer-des-buts” score final 7 à 6 : j’ai gagné mais Amaury croit avoir vaincu, un mauvais joueur que voulez-vous.
J’ai aussi gagné à un jeu d’adresse, il était vexé comme un poux. Jubilation intérieure, héhé !!
J’ai bcp aimé cette petite parenthèse enfantine, ce moment un peu “nostalgique”, ce retour au temps de l’innocence et des joies simples et authentiques! Ces sensations et ces images d’antan! Le parc n’est pas très grand et la proximité de la mer lui confère un caractère et un certain charme.
Après ce leisure-time, petite marche sur la promenade, tableau enchanteur d’une mer d’encre éclaboussée par une lune ronde, la jetée éclairée au loin, les roseaux qui chatouillent l’air tout douceuuuument, sans faiiiire de bruiiiiit. Bref : c’est beau, c’est calme, c’est silencieux, c’est bon!
Le lendemain, pour nous remettre de tout ça, quiet-time à San Mateo (achat d’une cafetière expresso, d’une poêle à crêpes, de mugs en porcelaine chinoise etc)
Tiens, il faudra bientôt retourner chez Ikéa, il est temps de completer l’ameublement…et la deco…
Album Photos à consulter.